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Lâcher le besoin de se sentir indispensable

par Passeuse de Lumière

Ces dernières semaines m'ont amené très profondément en moi, concrètement par une forte grippe avec complications, mais qui n'était que la forme extérieure d'un profond travail et changement intérieur.

 

Un déclencheur : ma fille ainée qui annonce vouloir aller vivre chez son père.

 

Et là c'est le cataclysme intérieur.

 

Après un moment de réaction de mon égo (colère, vexation, déception, culpabilité...) une partie de moi reconnait et accepte que si c'est effectivement un vrai besoin, il faut que ça se concrétise.

Mais malgré ça une autre partie en moi, beaucoup plus profonde, pleure, pleure, pleure... Des larmes qui viennent de si loin que je soupçonne tout de suite l'expression d'une mémoire ancestrale que je porte mais qui n'est pas de moi.

 

Et même après éclaircissement de la situation,à savoir qu'il n'y avait pas un réel besoin mais que cette demande exprimait autre chose à laquelle je peux répondre, les larmes continuent, et la grippe s'intensifie : malaises avec convulsions, petit passage aux urgences qui finalement me renvoient chez moi avec prescription d'antibiotiques et de repos.

 

Repos forcé, obligée de demander de l'aide pour s'occuper de mes enfants (ma mère qui est venue habiter une semaine chez nous), déléguer totalement, vraiment, et de lâcher toute tentative de contrôle sur la situation. Une sacré leçon!

Puis une semaine sans enfants (chez leur papa) pour vraiment me reposer totalement et m'occuper de moi.

 

J'en profite pour faire une bonne séance d'ostéo-kinésio qui me confirmera cette mémoire ancestrale , une ancêtre qui a fini sa vie seule et déprimée car une fois ses enfants grands ils n'avaient plus besoin d'elle...

 Beaucoup d'ostéopathie car mon corps a été sacrément remué par cette histoire, un peu d'énergétique pour libérer définitivement cette mémoire, et ne me reste plus qu'à éliminer les habitudes liées à cette mémoire qui restent. L'univers se chargera de me les mettre devant les yeux.

Et bien ça n'a pas trainé, ce matin (reprise de l'école après deux semaines de vacances) quand ma petite dernière a demandé à ce que ce soit mon compagnon qui l'amène à l'école, chose totalement inattendue, ça m'a momentanément destabilisée et je me suis dit "Voilà on y est!". Finalement je suis venue quand même car entre temps elle a changé d'avis, et une fois à l'école, alors que j'attendais qu'elle viennent à la fenêtre me faire un dernier au revoir (notre rituel habituel) et bien non, elle n'y a plus pensé, quand j'ai jeté un oeil j'ai constaté qu'elle était déjà occupée à dessiner...Là aussi j'ai pu sentir ma difficulté à partir quand même, et si elle s'en souvenait d'un coup et qu'elle me cherche alors que je suis partie?...Heureusement mon compagnon m'a aidée à voir qu'il s'agissait là aussi d'une oportunité de lâcher, faire confiance, accepter qu'elle n'avait pas besoin de moi.

 

 

Je suis quand même bluffée de voir à chaque fois comment un travail en moi peut engendrer un changement de comportement chez mes enfants. Ce qui confirme que tout changement ne peut venir que de nous-même.

 

"Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde" a dit Gandhi :-)

 

Autre détail qui a son importance, depuis la séance d'ostéo, il me reste une douleur névralgique au bras gauche (nerf touché par une prise de sang aux urgences), douleur qui m'oblige à lâcher concrètement car je ne peux ni tenir ni porter avec ce bras quand j'ai mal. Le corps exprime parfaitement le chemin à suivre pour aller vers la guérison, et il y a fort à parier que d'ici quelques jours et quelques changements d'habitudes cette douleur aura disparu!

 

Je ne suis indispensable pour personne, et personne n'a besoin de moi. Mais pour ceux qui ont envie je suis là ;-))

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N
Sacrée leçon de vie...... Bizarre que je n'ai pas contacté la grippe aussi.....<br /> Merci pour ce beau partage.
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